Chers lecteurs (je vous inclus, mesdames!), c’est avec joie que je vous retrouve après une pause de cinq mois ! Je suis fébrile comme si je n’avais jamais écrit auparavant…je suis un peu rouillée, mais excitée de revenir à l’écriture.
C’est suite à une infection dentaire qui ne voulait pas me quitter de sitôt, que j’ai dû prendre une pause en avril et mai. Mais ce temps d’arrêt m’a permis de prendre conscience que de prendre une pause du monde électronique était encore plus salutaire et nécessaire pour ma santé physique et mentale. J’en ai même profité pour me retirer presque complètement des réseaux sociaux et ça m’a fait un bien énorme de ne pas être autant « mécanisée ».
Ces nouvelles façons de communiquer ont ouvert la porte à de nouvelles habitudes qui, à long terme, ne sont pas autant harmonisées avec qui nous sommes réellement. J’en ai donc aussi profiter pour briser des automatisations qui s’étaient insérées insidieusement au fil des ans et qui ne me servaient plus dans le rythme et la fréquence.
Pendant ce temps de pause beaucoup de réflexions se sont imposées à moi, dans cette année où la cinquantaine s’est installée. Elles ont toutes été pour le meilleur même si plusieurs de ces réflexions ont amené des constats qui m’ont demandée d’être courageuse, plus à l’écoute encore de mes vérités profondes et d’être prête à faire des changements qui me nourriraient davantage et mieux. Je reviens donc plus légère, alignée avec mon âme et ancrée plus que jamais dans ma mission de vie.
En ce billet de retour, j’ai décidé de vous livrer cette tranche de vie personnelle, car j’ai réalisé que nous sommes plusieurs à vivre des transitions de vie ces dernières années, dont plusieurs de mes clients, et ce ne sont pas des périodes faciles à vivre. Nos points de repère sont invités à se transformer et évoluer pour nous rapprocher de notre essence et notre mission de vie. Mais comme ces nouveaux ancrages ne sont pas encore clairement définis, l’inconfort d’être entre deux rives peut être très déstabilisant pour les leaders qui sont habitués à performer sans trop se poser de questions.
Une période de transition, ça s’apprivoise. Ça prend moins d’ego pour cesser de se définir comme « avant » et ça prend de l’humilité et de la vulnérabilité pour accepter que face à l’incertitude et le manque de clarté, on se doit d’être patient, doux et compatissant envers soi.
Quitter la rive que l’on connaît (zones de confort) provoque des doutes face à soi et à l’avenir. En général, l’humain n’aime pas lorsque le chemin n’est pas tracé d’avance et qu’il ne connaît pas le résultat final…notre cerveau a besoin de certitudes et de concret pour cesser de produire un discours interne de peurs. C’est pourquoi tant de gens restent « pris » sur la rive connue, en espérant une intervention divine quelconque pour passer à l’action et être confiant.
À force d’être dans du confortable, nous oublions à quel point nous avons toutes les ressources en nous et autour de nous pour aller de l’avant et bâtir la vie, les projets et les désirs auxquels nous aspirons. Et c’est d’autant plus à ce moment que l’on se doit d’être à l’écoute de nos émotions, car celles-ci deviendront notre GPS. Les moments de transitions sont là pour rétablir la communication et l’harmonisation entre le cœur, la tête et le corps.
Un excellent livre que je vous suggère sur le sujet est « Transitions de vie » de William Bridges. Facile à lire et très bien vulgarisé. Procurez-vous la dernière édition, le contenu est encore plus riche.
MESSAGE DU COACH
En cette rentrée automnale (qui se veut estivale au Québec !), je vous invite à entrer en vous et prendre le temps d’observer ce qui est en transition en ce moment dans vos vies…ou ce qui est en voie de le devenir.
Au lieu d’en avoir peur ou de vous en inquiéter, recentrez-vous dans vos forces, votre Lumière, vos désirs et faites appel à votre leadership personnel :
1. Quel genre de leader désirez-vous être pour vous-même en cette période de turbulence et de transformation ? Qui peut vous inspirer en ce sens ?
2. De 1 à 10, à combien faites-vous confiance à cet appel à l’évolution ? À ce « leap of faith » ? (j’aime bien cette expression anglaise)
3. Qu’est-ce que cette transition vous invite à laisser tomber, à quitter, à faire la paix avec ?
4. De quoi cette transition vous rapproche ? Qu’est-ce qu’elle veut vous faire voir et vous enseigner ?
5. De qui et de quoi avez-vous besoin pour passer d’une rive à l’autre ?
6. Comment allez-vous prendre soin de vous pendant cette période de changements ?
Dans mon cas, j’ai dû laisser aller la culpabilité qui s’invitait à chacune de mes nouvelles réflexions, décisions et actions ! J’ai transformé mes croyances pour qu’elles soient maintenant le reflet de la Chantal d’aujourd’hui et non de la personne que j’ai été éduquée à être et qui, souvent à mon insu, ne prenait pas toujours les bonnes décisions pour moi, mais plutôt pour les autres. On s’y reconnaît ??
Soyez doux et rempli de compassion envers vous si vous êtes en période de transition…et vous le serez davantage avec votre entourage. Ce n’est pas toujours facile pour les gens qui nous entourent de comprendre et de nous voir traverser ces périodes de vie.
Aujourd’hui, j’assume que je suis pleinement responsable de faire les choix qui me nourrissent et c’est la promesse que je m’étais faite lors de mes 50 ans. À l’aube de mes 51 ans, je suis fière de revenir à vous sans la culpabilité d’avoir été absente aussi longtemps et avec la sérénité que j’ai fait les bons choix pour ma santé physique et mentale.
C’est ainsi qu’on bâti une communauté forte de leaders : accepter de reconnaître et de naviguer avec courage les moments de transition qui veulent faire de nous des personnes encore plus heureuses et nourries pour être en mesure de guider et d’influencer avec encore plus d’impact positif dans nos environnements !
Bonne rentrée !
C’est bon de faire la mienne en votre compagnie
Avec amour et lumière, Chantal xx
P.S. : parlant de transition…je partage avec vous que j’ai décidé de faire le saut officiellement et de m’ouvrir publiquement sur mon parcours de vie avec la maladie chronique et mes pistes de guérison ! Je serai donc conférencière au Salon Mieux-Vivre qui aura lieu au Palais des Congrès de Gatineau du 28 au 30 septembre prochain. Ma conférence s’intitule « La fibromyalgie m’a sauvé la vie ! » et j’aurai aussi le plaisir d’animer un panel d’expert sur les maladies chroniques. Merci de partager la tenue de ce salon dans vos réseaux et si vous venez m’écouter, prenez le temps de venir me serrer la pince !