Lorsqu’on pense au leadership rarement faisons-nous le lien avec la façon dont nous prenons soin de notre corps. Pourtant, le populaire proverbe nous le rappelle bien : « un esprit sain dans un corps sain »! Alors comment pouvez-vous exercer un leadership positif, puissant et inspirant si votre corps ne vient plus supporter votre vision, vos responsabilités et l’atteinte de vos objectifs?
Dans un contexte nord-américain où tout va vite, où nous sommes bombardés d’informations, où nous sentons que nous devons constamment être connectés à notre téléphone intelligent de peur de manquer quelque chose, il y a une denrée qui est devenue plus que recherchée : le temps! Et c’est l’excuse la plus utilisée pour ne pas prendre soin de soi!
Cette année j’ai été victime de ma passion et ça m’a rattrapée d’une façon fulgurante, ayant été aux prises avec des problèmes de santé qui ont failli me coûter la vie. Il s’en est fallu de très peu pour que je ne puisse plus réaliser ma mission sur cette Terre… Pourtant, je me considérais comme une personne en santé, qui s’alimentait bien, équilibrée, très heureuse et qui avait de la « drive » pour deux! C’est justement cette « drive » qui a fait en sorte que je minimisais, sans toujours m’en rendre compte, les différents symptômes physiques qui voulaient m’avertir que quelque chose se préparait en arrière-scène.
Ce que je ne savais pas – et que je n’ai pas su reconnaître faute de connaissances et d’écoute, avouons-le! – c’est qu’une prise d’antibiotiques à répétition en 2010 a lentement infecté et pourri mon estomac et mes intestins au point où en décembre 2012 mon corps a « pété sa coche » et m’a mise KO. Les cellules de mon corps voyaient la nourriture comme une menace et rejetaient tout ce que je pouvais ingurgiter. S’est enchaîné par la suite une foule de problèmes qui ont amené mes neurotransmetteurs à ne plus être en mesure de bien faire leur travail; c’est comme si mon disque dur était atteint d’un virus et qu’on ne trouvait pas l’antidote.
Avant cet épisode, j’avais de l’empathie pour les gens malades. Aujourd’hui, je comprends les ravages et les impacts de la maladie chez les gens souffrants et leur famille. Et j’ai encore plus d’empathie et d’admiration pour les gens qui se battent pour rester en vie et ceux qui ont fait le choix de mettre leur capital-santé en réelle priorité!
Nous savons tous intellectuellement que sans la santé, la vie perd de son sens car nous ne sommes plus en mesure de faire ce que nous faisions et plusieurs deuils sont à faire. Mais le savoir physiquement et en faire l’expérience réelle c’est totalement autre chose… Un des cadeaux mal emballés qui en découlent c’est lorsque la santé revient, la Vie reprend tout son sens et les réelles priorités s’alignent par elles-mêmes!
Mon message d’aujourd’hui est de vous rappeler qu’il n’est pas nécessaire d’attendre que la douleur soit grande et constante pour vous arrêter et évaluer ce qui se passe réellement. De grâce, cessez de minimiser ce que votre corps tente de vous dire de différentes façons pour attirer votre attention. Soyez à l’écoute de ce que votre corps a besoin pour être à son meilleur et observez ce qui se passe lorsque vous l’ignorez. Vous allez redécouvrir qui vous êtes, comment votre corps vient vous supporter ainsi que les habitudes qui vous éloignent de votre santé optimale.
Si vous occupez un poste de leadership, mon message s’adresse d’autant plus à vous car vous avez une responsabilité supplémentaire de prendre soin de vous car, que vous en soyez conscients ou non, vos employés se « branchent » sur vous et votre énergie quotidiennement. Leur niveau de bien-être et de productivité découlent en grande partie de votre capital-santé, que vous aimiez ce fait ou non!
(P.S.: les parents, sachez que vous jouez un rôle de leader à tous les jours! Alors rappelez-vous que vos enfants se branchent sur vous au quotidien et que votre capital-santé joue un rôle primordial sur vos dynamiques relationnelles :-))
Questions du coach :
Cette semaine je vous invite à réfléchir et à agir sur les questions suivantes :
1. Si je suis complètement honnête avec moi, de quoi mon corps a réellement besoin actuellement pour être à son meilleur?
2. En quoi mon quotidien serait différent si j’osais lui donner?
3. Quel est le premier geste que je m’engage à poser cette semaine pour me rapprocher de ma santé optimale? *
*Petit conseil : si vous désirez vraiment voir une transformation, engagez-vous pendant au moins 21 jours consécutifs, le temps qu’il faut à votre cerveau pour changer ses réflexes automatiques!
Bonne santé et passez une semaine optimale!
Chaleureusement,
Chantal