13e anniversaire et réflexion sur l’évolution du coaching

Aujourd’hui est une journée très spéciale pour moi : c’est le 13e anniversaire de mon entreprise :-).

Déjà 13 ans que le 12 février 2002 je décidais de faire un virage de carrière dans une profession qui était totalement inconnue au Québec. J’ai fait le saut, car ce fut le coup de foudre immédiat avec cette mission de vie qu’est le coaching. J’ai osé aussi, car j’étais convaincue que cette profession serait un jour connue et reconnue. Je le ressentais. Une démarche aussi puissante ne pouvait faire autrement que de gagner en crédibilité avec le temps!

13 ans plus tard nous y voilà! Le coaching est non seulement reconnu mais a fait plus que ses preuves quant à ses nombreuses retombées positives et son retour sur l’investissement qui dépasse régulièrement les montants investis. Bien sûr, il faut mettre en place des conditions de réussite :

  • Pour le client, la volonté et le désir de vouloir faire des changements pour obtenir des résultats différents.
  • Un réel engagement de toutes les parties.
  • Une « chimie » entre le coach et le client.
  • Un contrat et un mandat clair.
  • Une ouverture de la part du coaché à se redécouvrir, à être honnête avec lui et son coach, à sortir de sa zone de confort, à expérimenter de nouvelles avenues, à revisiter ses talents et à se faire mettre au défi positivement .
  • Travailler avec un coach formé (informez-vous sur le nombre d’heures de formation reçue) et certifié d’une école reconnue par la Fédération internationale de coaching.
  • Le coach est membre de la Fédération internationale de coaching et respecte le code d’éthique prescrit.

Le coaching est une approche gagnante, car elle part d’une approche humaniste – elle tient donc en compte l’humain dans sa globalité et sans jugement – et elle inclue la concrétisation des résultats par la mise en action et l’imputabilité du coaché. Elle est une approche inclusive où l’« être » et le « faire » se côtoient, se complémentent et se multiplient pour créer des résultats souvent inescomptés!

Même moi, après toutes ces années je reste encore agréablement surprise de la qualité des résultats observés et surtout de leur durabilité. J’ai souvent des anciens clients qui me partagent que les acquis de leur démarche sont restés et qu’avant de poser un geste difficile ou de prendre une décision ils s’arrêtent et se disent « Voici ce que Chantal me dirait. Quelle question me poserait-elle? ». Quel beau témoignage!

Pour me faire coacher moi-même, je reste encore souvent abasourdie à la fin d’une session grâce à une réflexion, une prise de conscience, un regain d’énergie et de « détermination » qui me redonnent l’élan pour les prochaines étapes. Je ne connais aucune autre démarche qui ait autant de puissance et d’impacts positifs.

Malheureusement…, cette magnifique profession est en train de perdre des plumes à cause de sa popularité. Nous vivons présentement l’envers de la médaille : le mot « coaching » est tellement rendu populaire qu’il est utilisé à toutes les sauces. D’avoir banalisé l’expression « faire du coaching » ainsi est en train de faire un tort immense à la communauté des « vrais coachs ». On ne distingue plus le grain de l’ivraie.

Pour ma part, tous les jours je vois des experts en finances, en assurances, en nutrition, en développement personnel, bref, dans différentes sphères d’expertise, utiliser le mot « coaching » dans leur titre ou dans leur offre de services. Dans la réalité, ce n’est pas du coaching qu’ils offrent, mais des conseils ou de la formation. Plusieurs n’ont aucune « vraie » formation en coaching (je parle ici d’une formation d’un an et plus et reconnue par l’ICF), ils utilisent cette expression parce que c’est vendeur.

La plus grande erreur et perception qu’il peut y avoir entourant le coaching est de croire que c’est de former quelqu’un. Ou encore de lui montrer comment faire en lui disant quoi faire. Malheureusement, j’entends régulièrement dire « j’ai coaché mon employé/client là-dessus cette semaine, je lui ai montré comment faire ». Ça me désole… et ça me met en colère, car l’investissement en temps, en énergie, en argent et en engagement est vraiment élevé pour devenir un excellent coach. Ça prend des années d’entraînement, à se faire coacher soi-même pour développer cet art, alors ce n’est pas un mot et une expression à utiliser à la légère.

Exercice du coach : mon invitation cette semaine est de vous sensibiliser à cette réalité et à ce courant négatif qui est en train de s’installer insidieusement. S’il vous plaît, soyez respectueux de l’essence de cette profession et contribuez à maintenir l’unicité du coaching en évitant d’utiliser ce mot dans votre quotidien si vous ne détenez pas de certification en coaching. Et ce serait encore un plus gros WOW si vous vous permettiez d’éduquer aussi votre entourage à ce fait :-).

C’est ensemble que nous pourrons continuer à faire rayonner la puissance du coaching et comment il se distingue pour lui permettre de garder ses lettres de noblesse.

Bonne semaine et merci de votre contribution!

Chaleureusement,
Chantal

© Tous droits réservés. Ce texte a été créé et rédigé par Chantal Binet – Coach Inc. Si vous souhaitez le partager, nous vous demandons de le publier dans son intégralité et en totalité en citant sa source.