Le week-end dernier j’ai eu le privilège et le bonheur de concrétiser un rêve longuement chéri, soit celui de participer au Salon du livre de l’Outaouais à titre d’auteure. 🙂
La magie ne résidait non seulement dans le fait de concrétiser mon rêve d’être auteure-invitée mais surtout, du fait de l’être au Salon de l’Outaouais car je l’ai vu naître dans la cuisine de chez mes parents!
À l’époque, j’avais 11 ans, ma mère a été approchée par Jacques Poirier et sa petite équipe du moment, à faire partie de ceux qui allaient créer le 1er Salon du livre de l’Outaouais. Elle fut responsable de créer l’aile jeunesse avec toute sa programmation et les défis qui en ont découlé. Je me faisais discrète mais j’écoutais tout ce qui se disait dans les rencontres car j’étais impressionnée par leur vision, leur enthousiasme et leur amour des mots, des auteurs et de la culture en général.
J’étais passionnée de voir ces petites « abeilles » mettre toutes leurs énergies, leurs ressources, leur temps et leur créativité – bénévolement! – au service d’une cause et d’un événement qui n’offrait aucune garantie de succès. 34 ans plus tard, ce rêve et cette vision sont devenus plus grands qu’eux tous réunis! Pendant les 12 années qui suivirent, j’ai donc eu le privilège d’assister directement à la naissance du Salon et être témoin de son évolution car ma mère fut responsable de ce volet pendant 13 ans.
L’arrivée du Salon année après année était une fête car l’engagement des créateurs était tellement élevé que j’en étais contaminée! J’étais surtout impressionnée par la présence des auteurs à qui l’organisation offrait une place d’honneur et pour qui, l’art de communiquer était si naturel. Moi qui était de nature introvertie, timide et sans confiance en soi, je les admirais et les enviait d’être aussi habiles avec le public et au micro lors des conférences et entrevues.
Secrètement, lors des célébrations d’ouverture et de fermetures je me glissais tout près de la scène pour pouvoir les voir de près et observer comment ils faisaient pour être aussi à l’aise dans leur façon de s’exprimer. Des graines ont été semées en moi grâce au Salon. Des graines de communicateur et d’auteur. Comme j’étais terrorisée juste à l’idée d’être à l’avant-scène, je me demandais bien si un jour, ce miracle allait se manifester et surtout comment!
Mais j’ai appris depuis que ce n’est pas le comment qui compte, c’est le « quoi » et il doit nous passionner, nous enthousiasmer et nous inspirer. C’est ce qui guide le comment. Et aujourd’hui, je sais que les miracles arrivent et ce n’est pas grâce au Ciel mais bien par nous-mêmes. Il suffit d’écouter ses tripes, avoir une vision plus grande que soi et être courageux! Et lorsque nous avons des modèles positifs qui ont su oser eux aussi, ça aide. 🙂
Toute ma gratitude va à l’équipe fondatrice du Salon du livre de l’Outaouais et à ma mère qui, de mère au foyer et équipée d’une 9e année, est passée à une grande organisatrice, leader, mobilisatrice et créatrice d’un volet jeunesse plus que dynamique et très couru! Votre héritage ne cesse de faire vivre une expérience grandiose à sa communauté et aux auteurs de par le monde, année après année.
Et grâce à vous, 34 ans plus tard, mon 1er livre est mission accomplie et mon deuxième est en gestation. 🙂
Cette semaine, je vous laisse avec ces questions du coach : quels sont les rêves qui vous habitent et qui attendent votre amour, votre imaginaire et votre temps? Quel est le 1er pas à poser pour goûter aux possibilités?
Bonne réflexion et sur ce, passez une excellente semaine!
Chaleureusement,
Chantal