Il y a deux semaines, je donnais ma formation-vedette, La Clinique de coaching®, au nouveau CISSSO (Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Outaouais) et comme à chaque fois que j’offre cette formation, je valide et je réalise que les gestionnaires ont toujours une fausse perception du rôle de coach au sein de leurs rôles et responsabilités : ils croient à 95 % que c’est l’action de dire quoi faire à leurs employés et comment s’y prendre pour le faire.
On ne peut être plus loin de la vérité : simplement articulé, l’art de coacher ses employés c’est de se mettre dans une position d’écoute, de non-jugement, d’empathie et de collaborateur envers les défis qu’ils vivent et pratiquer l’art de poser des questions puissantes pour faire découvrir les réponses et les solutions qui sommeillent en eux.
L’approche-coaching demande donc aux gestionnaires de sortir de leur zone d’expert, et de confort, et de cesser de toujours répondre par une solution ou une suggestion aux demandes de leurs employés. Le gestionnaire doit plutôt apprendre à répondre par des questions qui permettront à ses employés de se développer au niveau de la réflexion, de leur sens de l’initiative, de leurs croyances, de leurs comportements, de leur maturité émotionnelle, de leurs talents, de leur confiance et de leur degré d’imputabilité face à leurs rôles et responsabilités.
J’offre ma Clinique de coaching® aux gestionnaires et entrepreneurs de différentes organisations qu’une seule fois en 2016 soit les 15 et 16 juin prochains! Renseignez-vous ici.
Est-ce que le gestionnaire doit toujours être en mode coaching? Non. Il doit gérer ET coacher. Il doit apprendre à reconnaître les moments appropriés pour agir en gestionnaire-expert et les moments appropriés pour agir en gestionnaire-coach, donc, quand c’est l’idéal de dire quoi faire et quand c’est l’idéal de poser des questions qui font avancer l’employé.
Quelle est la limite de toujours dire quoi faire et comment le faire ? Les employés viennent à dépendre de vous, ils se déresponsabilisent dans le temps, ils perdent de vue le sens à donner à leurs rôles, ils se désengagent, ils ne veulent plus prendre de décision (ils attendent que vous le fassiez à leur place), ce qui freine l’atteinte des résultats et ils finissent par se dévaloriser.
Et pour vous? Vous vous retrouverez toujours avec une file à votre bureau lorsque vous êtes enfin disponible pour répondre à leurs questions entre deux réunions, vous devez passer beaucoup de temps et d’énergie sur leurs dossiers et il ne vous en reste plus beaucoup pour travailler sur les vôtres. À la fin d’une telle journée, comment vous sentez-vous? Pas très productif et encore plus submergé…
À l’inverse, porter son chapeau de gestionnaire-coach et poser les bonnes questions vous permet de ne pas prendre les « singes » de vos employés et d’amener ces derniers à trouver leurs propres moyens pour s’en occuper et être imputable des résultats de leurs décisions et actions (ou inactions). Si vous saviez le temps et les énergies récupérées au quotidien grâce à cette approche ! Les gestionnaires qui l’ont expérimenté sont tous soufflés par la « magie » et les effets du coaching. Leur agenda s’est grandement libéré et ils observent que leurs employés se sentent de plus en plus :
- Confiants et solides dans leurs réflexions, analyses, initiatives et opinions
- Préparés lorsqu’ils viennent valider leurs démarches (et non la demander !)
- Alignés avec les priorités et les résultats attendus
- Solides face à l’adversité
- Prêts à prendre plus de responsabilités, car ils reconnectent avec le sens à donner à leur quotidien
- Compétents dans leurs communications et les rôles qu’ils ont à jouer
- Ouverts à sortir de leurs zones de confort
- Respectueux et appréciatifs de leur supérieur immédiat, car le lien avec eux s’est solidifié
Exercice du coach : cette semaine, je vous invite à observer combien de fois par jour vous tombez dans le piège de dire quoi faire plutôt que d’amener vos employés à trouver leurs propres réponses. Je vous incite à expérimenter l’approche-coaching avec ces quelques questions de coaching puissantes et à observer ce qui en découlera, pour vous et pour vos employés :
- Quel est l’objectif prioritaire de cette conversation?
- Quelles sont tes attentes face à moi dans cette situation?
- À quoi as-tu pensé comme piste de solutions/d’actions?
- Quels sont les obstacles que tu vois dans cette situation?
- Quelles sont les forces et les limites de ces solutions/actions?
- Si tu étais certain de réussir, qu’oserais-tu faire?
- Qu’est-ce que tu t’engages à faire à partir de maintenant?
- De quoi as-tu besoin pour être confiant?
- Comment je peux t’aider à être imputable face à cet enjeu?
- Avec quoi repars-tu de notre conversation?
Si le contenu d’aujourd’hui vous inspire à vous offrir l’approche-coaching en cadeau, sachez que j’offre ma Clinique de coaching® qu’une seule fois cette année – en dehors du réseau des organisations – et elle aura lieu au Nordik Spa en nature les 15 et 16 juins prochains. Il y a déjà des réservations, alors il n’y a que 10 places de disponibles! Les inscriptions se termineront le 31 mai 2016.
Passez une excellente semaine à solidifier vos muscles de coaching!
Chaleureusement,
Chantal xxx
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