Samedi dernier, j’ai été invitée à titre de conférencière principale au 8e colloque sur le leadership offert annuellement aux finissants du cours « Leadership et supervision » à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal. Je suis revenue enchantée d’avoir été au contact de cette centaine d’étudiants de tous les âges dont la moitié occupe déjà un rôle de gestionnaire et dont l’autre moitié désire le devenir.
J’ai eu le bonheur d’y être invitée pour une troisième année consécutive et j’y ai été accueillie par des étudiants curieux, attentifs et passionnés et avec beaucoup de chaleur et d’appréciation! Il faut dire que mon livre est obligatoire pour ce cours et leur professeure, la très engagée Céleste Brotheridge-Grimard, utilise aussi Chantal Binet et Chantal Binet pour approfondir la théorie enseignée. Les finissants ont donc déjà l’impression de me connaître lorsqu’ils me rencontrent pour la première fois et cela ouvre la porte à de beaux témoignages sur les impacts de mes outils de leadership sur leur vie personnelle et professionnelle qui m’ont vraiment fait chaud au cœur et même tirer quelques larmes…
Le titre de ma conférence, « Les 9 piliers des grands leaders », et ma belle expérience de samedi m’ont inspirée à partager avec vous trois de ces piliers qui je crois peuvent vous aider à cibler où vous auriez besoin de vous solidifier comme leader en 2016 :
- L’humilité : développer le réflexe d’avoir de l’introspection par rapport à ses habitudes, ses talents, ses faiblesses, ses façons de s’exprimer, de communiquer, d’évoluer, etc. est la marque des grands leaders. Lorsque vous laissez le volant de vos réactions, de vos décisions et de vos actions à votre égo vous êtes à la merci de vos peurs et de votre orgueil. Cette habitude vous amène à être sur la défensive et dans la méfiance, cela vient distorsionner la réalité et vous empêche de grandir.
- Le courage managérial : les grands leaders sont reconnus pour leur capacité à être courageux face aux obstacles, aux prises de décisions et d’actions et surtout, lorsqu’il est le temps d’avoir des conversations difficiles avec leurs employés, collègues et patron. À l’inverse, si vous laissez traîner les situations qui vous rebutent, vous contribuer et amplifier la situation que vous aimeriez voir disparaître de par elle-même. Et ce qui traîne draine…
- La rétroaction et la reconnaissance : les grands leaders sont reconnus comme tels, car ils reconnaissent l’importance de faire évoluer et développer leurs équipes de travail en soulignant régulièrement leurs bons coups, leur contribution et leurs efforts. Ils ont développé l’habitude de donner de la rétroaction tout au long de l’année pour s’assurer que chacun se dirige dans la bonne direction dans le savoir-être et le savoir-faire; ils n’attendent pas qu’à l’évaluation de la contribution pour ce faire. Les employés se souviennent de la manière dont vous les faites se sentir et non de ce que vous leur avez dit; tout se dit, ça dépend de la façon dont vous le dites. Une rétroaction et une reconnaissance authentique valent leur pesant d’or lorsque le temps est venu de développer son leadership :-).
Exercice du coach : cette semaine, je vous invite à cibler lequel de ces piliers aurait besoin d’être solidifié pour maximiser l’impact de votre leadership en 2016. Identifiez trois actions que vous aimeriez mettre en œuvre d’ici la fin de l’année pour développer vos nouveaux muscles!
Passez une excellente semaine à vous solidifier !
Chaleureusement,
Chantal
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