Comme toujours, je reviens ressourcée, énergisée et inspirée de mon congrès de coaching avec Conversation Among Masters! Cette année l’hôtel était situé sur le Resort de Disney en Floride et j’en ai profité pour faire revivre l’enfant en moi en allant à Downtown Disney lors de mes temps libres 🙂
Notre premier conférencier fut Mike Rayburn, virtuose de la guitare, humoriste et conférencier, un mélange exquis! Le message de Mike est que « la qualité des questions que vous vous posez définit la qualité de votre vie » et je suis complètement en accord avec lui! Il nous a rappelé à quel point le choix des mots que nous faisons jour après jour forge nos pensées et nos questions – et j’ajouterais, pour le meilleur ou le pire, dépendamment de la qualité de votre hygiène mentale et émotionnelle.
La question qu’il trouve la plus puissante? WHAT IF? ET SI? Pensez à une situation à laquelle vous faites face en ce moment et posez-vous la question : et si_______________________? Mettez ce qui vous vient spontanément à l’esprit, sans vous censurer et amusez-vous avec le concept du « et si? ». Vous serez surpris des réponses et des possibilités qui émergent.
L’approche de cette question suscite une réflexion « hors des sentiers battus » et nous amène dans un espace de possibilités. Sans jugement. Nous y sommes en explorateur et en curieux plutôt qu’en expert et en rabat-joie; il est important de toujours mettre au défi les idées préconçues et les présomptions défaitistes, car la nature de cette question se veut positive et innovatrice. On peut aussi l’utiliser pour amener une situation négative dans son extrême; « Et si le pire arrivait, que ferait-on? » afin de dédramatiser ou encore mieux se préparer.
Cette question est aussi un puissant effet de levier en offrant une autre perspective sur la situation actuelle – elle permet même un certain détachement émotionnel grâce au recul. Nous sommes souvent rapides à ne voir que les obstacles et les excuses pour ne pas changer les choses et maintenir le statu quo, même si nous savons que c’est plus coûteux. Ça me fait penser à la citation d’Anaïs Nin « Et le jour vint où le risque de rester un bouton en fleur fut plus souffrant que le risque de fleurir ». Ça prend souvent un sentiment de « c’est assez ! » pour oser faire les changements nécessaires et maintenir notre attention. La question « Et si? » nous fait explorer en douceur, elle est donc moins « menaçante ».
Un élément important à ajouter selon Mike Rayburn c’est d’intégrer la notion de plaisir dans le processus du « Et si? » car on devient trop sérieux lorsqu’il est temps de cibler des solutions. Notre côté gauche, le rationnel/cartésien est un peu plus limité lorsqu’il est temps d’innover; le cerveau gauche se fie sur des faits et des preuves. Tandis que la créativité est activée par le côté droit de notre cerveau et c’est là que le plaisir se trouve aussi alors ils s’influencent positivement. Cette question ouvre donc à la créativité et l’évolution. Rayburn nous invite donc à débuter avec ce qui est « cool » plutôt que le possible/pratico-pratique!
Exercice du coach : je vous invite à faire l’exercice qu’il nous a recommandé de faire.
- Choisissez un objectif courageux
- Écrivez-le
- Clarifiez ce que veut dire vous « engager » envers cet objectif. Mettez-y votre cœur
- Prenez des actions concrètes – arrêtez d’y penser
- Observez l’aide et le support que vous recevrez « soudainement » de la Vie parce que vous vous êtes donné un objectif « impossible ».
En terminant, il nous rappelle que ce genre d’objectif peut prendre du temps pour se concrétiser et qu’un tel processus n’est pas linéaire. Avis aux impatients!
Passez une excellente semaine à explorer « Et si? »!
Chaleureusement,
Chantal
© Tous droits réservés. Ce texte a été créé et rédigé par Chantal Binet – Coach Inc. Si vous souhaitez le partager, nous vous demandons de le publier dans son intégralité et en totalité en citant sa source.