15è anniversaire d’entreprise : partage et réflexions

Bonjour et bon début d’année!

C’est avec beaucoup de gratitude que je partage avec vous le fait que je célébrerai fièrement mon 15è anniversaire d’entreprise ce dimanche 12 février! Difficile à croire parfois le chemin parcouru…les écueils franchis, les nombreuses relations et nouvelles amitiés, des milliers de sessions de coaching, des milliers d’heures à me former, les honneurs récoltés, les leçons difficiles et douloureuses et formatrices, des « heureux hasards », et de l’AMOUR…et de la PASSION…Beaucoup  d’amour et de passion!! Car sinon, les parcours sinueux et les montagnes russes ont raison de nos rêves, si ces derniers ne sont pas suffisamment ancrés en nous, en notre âme…

Avec l’arrivée de cet anniversaire je me suis mise à réfléchir à ce que je voulais vous écrire et cela m’a amené à me demander « Si j’avais à résumer en quelques points mes plus grandes prises de conscience au long de ces 15 ans, ça aurait l’air de quoi? ». Le choix fut difficile car j’aurais pu en partager plein d’autres! Mais je me suis retenue alors voici ce que j’ai gardé en priorité; avec le désir de vous amener en mode rétrospective/introspectif à travers, je l’espère, quelques perles de sagesse qui pourraient vous inspirer et valider votre parcours de leader de votre vie et de votre organisation:

  1. Nous sommes faits pour sortir de notre zone de confort : lorsque j’ai débuté mes trois années d’études en coaching je ne parlais pas l’anglais, je n’avais aucune expérience en affaires, j’étais très timide, je n’avais aucun réseau, je n’avais pas beaucoup confiance en moi et j’étais constamment dans mes peurs et mes doutes. Je venais de divorcer, j’étais sans le sous et je dormais sur un matelas, faute de pouvoir me payer un lit. Le fait d’avoir osé suivre ce que mon cœur et mon intuition me disaient et non ma tête (on peut se perdre si on y reste trop longtemps à écouter les sordides histoires de notre mental…) j’ai découvert de quoi j’étais vraiment capable, j’ai fait émerger des talents que je ne me connaissais pas et mon courage s’est avéré être un allié inestimable pour faire des choix difficiles qui allaient me rendre la vie beaucoup plus facile et heureuse. Nous avons tous la capacité de grandir et d’évoluer de façon spectaculaire lorsque nous permettons à notre essence de pleinement exister et de créer ce qu’elle est née pour créer.
  2. La vie nous parle constamment, on se doit d’être à l’écoute et de suivre le courant qu’elle nous invite à suivre : j’ai découvert les mots « synchronicité » et « flow » lors d’un de mes cours à la Coach University et depuis, j’ai pris conscience que la magie de la vie est constamment en action en nous et autour de nous. Lorsque c’est facile, tout coule dans un « flow » naturel, les choses évoluent plus facilement qu’escompté, vous vous sentez vraiment énergisé, vous avez plein d’idées, vous attirez à vous les bonnes personnes et les ressources nécessaires, vous rayonnez, c’est le chemin à suivre. Pourquoi ? Parce que ça résonne avec votre essence qui est la partie en nous qui est comme restée « pure » ou intacte et qui est toujours connectée à ce qui la rend heureuse, en paix, en gratitude. Lorsque nous faisons et sommes ce que nous aimons, nous sommes alignés, en intégrité avec notre soi profond et nous sommes à l’écoute de ce qui se passe en nous et autour de nous. Ainsi, nous captons beaucoup plus facilement et rapidement les signes qui nous indiquent ce qui est bon pour nous, ce qui nous amènera de la joie ainsi que ce qui n’est pas en alignement avec notre nature et qui éventuellement diminuera notre flamme intérieure.

J’ai été éduquée que lorsque c’est facile on doit se méfier car on ne travaille pas assez fort…c’était une croyance très commune à l’époque des temps difficile car c’était leur réalité. Mais les croyances n’ont pas évoluées aussi rapidement que l’évolution des technologies et nos vies se sont beaucoup simplifiées depuis les grandes misères – mais des croyances c’est tenace ! Ça m’a pris un temps fou à me libérer en grande partie de ce syndrôme du « c’est jamais assez » et c’est encore un « work in progress ».

Cependant, les événements de ma vie et de celles de nombreux client(e)s m’ont prouvés à maintes reprises le contraire : lorsque c’est compliqué, qu’on travaille à contre-courant pour faire arriver un résultat qui de toute façon n’est jamais assez satisfaisant, et que nous sommes épuisés de s’acharner, il est temps d’arrêter et de réévaluer l’objectif que l’on s’est donné car il n’est tout simplement pas aligné avec qui nous sommes et ce que nous sommes appelés à créer. Je ne suis pas en train de dire que nous n’avons pas d’efforts à faire et que nous ne sommes pas supposés rencontrer des obstacles sur notre chemin – cela fait partie du processus de croissance que nous sommes tous interpellés à vivre, à comprendre et à apprendre  pour se développer de nouveaux muscles de leadership personnel.

Ma prise de conscience dans un moment fort douloureux fut de réaliser que lorsque ça bloque constamment et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, ce chemin n’est pas pour nous et qu’il nous faut écouter quel est le réel message et l’invitation en « arrière-scène » pour nous. Et avoir suffisamment d’amour envers soi pour développer le courage de se choisir.

  1. Nous avons la responsabilité de cesser de tolérer ce qui draine notre énergie : seriez-vous en paix à l’idée de laisser vos portes et fenêtres de maison constamment ouvertes et disponibles à quiconque voudrait entrer ? Sûrement que non. Pourquoi ? Parce que vous passeriez beaucoup de votre temps et de votre énergie à vous inquiéter et à gérer ce va et vient constant. Et vous auriez à gérer toutes les peurs que générerait ce sentiment de vulnérabilité. Lorsque nous avons peur d’une situation ou de quelqu’un, on s’imagine souvent qu’un résultat possible: « ça va mal finir! » Lorsque nous mettons notre focus sur la peur, cela engendre une dramatisation de la situation. Résultat : nous paralysons.

À combien vous attendez-vous au pire de 1 à 100 ? À combien estimez-vous que ça puisse être un succès ? Dans les faits les chances du pire scénario sont plus minces que les chances de réussite parce que nous avons le libre arbitre : nous seul prenons nos décisions pour nous et nous sommes le capitaine à bord – même si plusieurs l’oublient ! Quand mêmes curieux que l’on mette en priorité le focus sur les petites chances d’échec et que l’on néglige de ramener en priorité les chances de succès.

C’est la raison pour laquelle nous tolérons autant de situations qui nous draine et nous enlève notre joie de vivre avec le temps. Notre enfant intérieur a peur d’exprimer sa vérité et mettre ses limites – il a appris tôt, bien souvent à ses dépends, qu’il faisait mieux de se taire que de provoquer une colère ou décision non désirée. Alors nous avons appris très tôt que d’exprimer ses limites c’est mal perçu et jugé et le fait de ne pas exprimer ses limites nous fait étouffer avec le temps. Et nous nous sentons pris. Ce qui explique que pour beaucoup de personnes, n’en rajoutez pas, la cour est pleine.

J’ai appris que non seulement nous pouvons le faire mais nous avons une responsabilité de le faire. Pour nous, pour notre équilibre émotionnel et intellectuel, pour se créer une qualité de vie et pour pouvoir être à son meilleur en relation. Si mon « vase est plein » de ce que je tolère un peu partout dans ma vie, ça va ne prendre qu’un petit déclencheur pour créer une réaction plus forte que la situation susciterait chez quelqu’un dont le vase est plus vide, donc plus ouvert à être flexible face aux impondérables de la vie et s’adapter.

Si vous manquez d’énergie, de vitalité, de bonheur il y a de fortes chances que vous ayez à reconsidérer certaines situations que vous avez appris à tolérer et vous redonner l’espace et l’énergie dont vous avez besoin pour être la meilleure version de vous. Au lieu d’accepter de vous laisser drainer, vous allez mettre votre énergie, votre créativité et vos talents dans ce qui vous procure du bien-être et de la joie. Grâce au coaching j’ai appris à mettre des limites où avant, je me laissais envahir par les gens, les relations et les situations qui m’alourdissait, me frustrait et m’éloignait de ma nature première. Aujourd’hui je voyage « léger » et j’exprime rapidement mes limites dès que je sens ce piège se présenter.

  1. La culpabilité est notre pire ennemi : la culpabilité est un comportement appris, il n’est pas inné. Avez-vous déjà vu un enfant coupable d’avoir lancé son assiette par terre après qu’il ait terminé de manger ? Au contraire, il trouve ça plutôt drôle ! Nous venons en ce monde sans ce sentiment. Il nous a été appris par quelqu’un qui ne voulait pas être « dérangé » par nos comportements ou nos choix, de peur de mal paraître ou d’être jugé par la société et aussi par certaines religions qui voulaient enlever le pouvoir du libre-arbitre aux humains pour mieux les « diriger ». Et je n’émets aucun jugement, je relate grossièrement les faits derrière nos « mécanismes de survie ».

 

Et de faire sentir quelqu’un coupable lorsque nous souffrons en est un aussi. Bien inconsciemment, nous perpétuons cette stratégie, que nous en soyons le porteur ou la victime ; c’est tellement un comportement appris et acquis qu’il ne nous vient même plus à l’idée de la remettre en question. On en est venu à croire que c’est normal d’agir par culpabilité. C’est comme l’histoire de cet éléphant, qui dès sa naissance fut attaché par la cheville pour ne pas qu’il s’enfuit et, même lorsqu’il est devenu adulte et beaucoup plus fort que la chaîne et le petit poteau qui retient la chaîne, il ne tente même plus d’être libre : il en est venu à adopter la croyance qu’on lui a enseigné enfant.

 

Alors la culpabilité n’est qu’une croyance, un moyen, une stratégie de défense et d’auto-protection pour éviter de souffrir et d’être rejeté ou jugé. Je l’ai souvent appris à mes dépends et j’ai fait « payer ma facture » aux autres aussi par le fait même, même si ce n’était pas mon intention. Lorsqu’on choisit par culpabilité on se retrouve dans des situations non souhaitées et il nous arrive souvent des choses moins plaisantes et souvent souffrantes. La voie de la culpabilité nous éloigne de la meilleure partie de nous, celle qui est solide, qui nous guide intuitivement, qui est courageuse face aux défis et qui est surtout authentique et humble.

Nous aspirons tous à être une bonne personne. Aspirons d’abord à être qui nous sommes. Les gens s’en porteraient tellement mieux ! Les problèmes de santé mentale que nous vivons au niveau planétaire maintenant en est un reflet.

J’ai appris que nous devons d’abord aspirer à découvrir qui nous sommes réellement. De ce processus, la bonne personne que nous sommes émergera car nous nous retrouverons, par nos décisions authentiques, dans des environnements et des relations qui accueilleront et respecteront notre authenticité et par le fait même, feront émerger nos talents et nos passions !

 

Avant d’être en mesure de guider les autres, il faut d’abord être en mesure de se guider soi-même.

C’est l’apprentissage d’une vie et le parcours est plus facile si on accepte que parfois la route nous demande de changer de parcours, de rythme, de croyances et de réflexes. Et surtout de comprendre que notre valeur n’en est aucunement diminuée. La réalité est que lorsque l’on se donne cette permission d’être librement nous, c’est l’effet papillon qui se produit : notre valeur devient exponentielle en honorant notre vraie nature.

 

En souhaitant que ce partage fût une belle pause mieux-être pour vous ramener au cœur de votre essence et de vos aspirations.

Chaleureusement,

Chantal xx